03 octobre 2017

Tirer pleinement profit du dividende démographique dans la région du Sahel: Contribution de Zayrah Sahel


Le 30 Septembre 2017, s’est tenu le premier numéro des « Samedi du Sahel » à l’Institut Africain de Management (IAM) de Dakar, Sénégal. Organisé par Zayrah Sahel, le sujet de cette causerie-débat était : « Comment tirer profit du dividende démographique dans la région du Sahel pour renforcer sa gouvernance ?». Elle entre dans le cadre du thème de l’année,de l’Union Africaine, intitulé: « Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ». Elle a connu la participation des organisations de jeunesse des pays du Sahel présents à Dakar, d’universitaires, d’activistes et de journalistes.

La diversité des participants composée en majorité de jeunes et la participation active aux discussions ont démontré combien crucial est la question du dividende démographique et de sa gestion pour une meilleure gouvernance dans la région du Sahel. Modéré par M. Michaël MATONGBADA (Coordonnateur de Zayrah Sahel), le panel de discussion était constitué de M. Cheick SECK (Economiste-Planificateur), Mme Fanta DIALLO (Sociologue, activiste et blogueuse à GalSenCitizen) et M. Babacar NDIAYE (Chargé des opérations, WATHI Think Tank). 

Les échanges ont débuté par une présentation de l’objectif visé par les « Samedi du Sahel » qui se veut être une plateforme de réflexion où les jeunes s’approprient des questions d’importance majeure pour la région et mettent leur créativité au service de la résolution de ces défis, et ce, dans le cadre des responsabilités de la jeunesse africaine contenues dans l’article 26 de la Charte Africaine de la Jeunesse. Les échanges ont permis de démystifier le terme : « dividende démographique » et ont progressivement permis d’établir son lien très étroit avec la gouvernance. 

En effet, il a été démontré au cours des débats que face à la proportion relativement grande de la population en âge de  travailler que connaît les pays du Sahel et le Sénégal (comme les autres pays de l’Afrique), il faut pouvoir en saisir l’opportunité, au risque qu’elle devienne une menace. 

Et pour cela, la réponse des Etats concernés, des communautés économiques régionales, des acteurs de la société civile, du secteur privé et de la jeunesse est très importante. Les jeunes présents ont pris la mesure de l’urgence, et à cet effet, ont exprimé leur engagement à s’investir davantage dans la création de richesse et d’emplois dans leurs pays mais également de contribuer au renforcement de  la coopération économique régionale et à l’autonomisation des jeunes. 

De nombreuses recommandations ont été adressées à l’endroit des décideurs nationaux, régionaux et internationaux, notamment :
  •  Améliorer l’éducation à travers une éducation de qualité pour tous, en adéquation avec le marché de l’emploi;
  • Réduire la proportion de jeunes sans emploi à travers la création d’entreprises et d’emplois durable ;
  •  Valoriser le secteur privé local des pays de la région car il contribue fortement au secteur public ;
  •   Renforcer la coopération régionale et nos Communautés Économiques Régionales afin d’en tirer pleinement profit pour une meilleure gouvernance (politique, économique, sociale) de nos pays ;
  • Investir dans la santé et le bien-être des jeunes et des femmes ;
  • Renforcer les capacités des jeunes pour leur permettre une meilleure contribution à la gouvernance dans leurs pays et une autonomisation.

En conclusion, cette conférence-débat a montré l’intérêt de la question pour les jeunes de la région et des membres de la société civile mais également le défi qu’il constitue pour nos Etats et le bien-être de ses populations. Il est important d’informer et de sensibiliser la jeunesse sur cette question que bon nombre ignorent et considèrent illusoire. La pléthore de questions a montré que cette thématique devrait être amplement discutée et les actions en cours par les Etats de la région du Sahel et le Sénégal devraient être exposées à la connaissance de la population et les efforts doivent être consolidés.

Un article de l'Equipe Zayrah Sahel

28 septembre 2017

Gouvernance: Pourquoi le Sahel (et le G5 Sahel) doit compter sur sa jeunesse pour mieux se porter!


Copyright: RFI

Depuis sa création en Février 2014 par cinq États du Sahel : Burkina Faso,  Mali, Mauritanie, Niger et Tchad, le G5 Sahel se met progressivement en place. Le G5 Sahel ou « G5S » est dit être : « un cadreinstitutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale enmatière de politiques de développement et de sécurité »




Bien que tous ces pays appartiennent déjà à des ensembles régionaux différents, le G5 Sahel était facile à réunir, en fonction d’une homogénéité entre ses peuples et la position géostratégique de la région qui se veut être le nid de la radication de la jeunesse africaine favorisant ainsi le développement d’activités terroristes. La région offre malheureusement la facilitation de l’émigration des jeunes ouest africains vers l’Europe, par les routes méditerranéennes, sans oublier que le Sahel connaît des conflits ethniques latents et une insécurité grandissante née de plusieurs facteurs dont la question de la gestion d’eau, causée par les changements climatiques.

Avec une telle fragilité de ses Etats, l’examen des questions liées au dividende démographique semble devenir une priorité en Afrique pour, non seulement convertir la force et la poigne des jeunes (surtout lettrés) dans leur activisme pour un bien-être en une force ouvrière, mais aussi concentrer leurs efforts sur une approche plus globale de la gestion de la chose publique, au triple niveau de la gouvernance étatique: politique, économique et sociale.

Dans la quête des solutions pour une meilleure de gouvernance politique, la garantie de la pratique démocratique dans tout son ensemble, la réalité de l’alternance et de la transparence lors des élections, la promotion des droits civils et politiques les plus basiques sont autant de sujets qui pourraient positionner la jeunesse comme le plus fort maillon et avant-gardiste de la société. Le volontariat d’une jeunesse, si bien formée et engagée, peut aider à s’assurer que le droit de vote de tous les citoyens est respecté et sécurisé.

En matière de gouvernance économique, une plus grande part de la résolution des questions peut être dévolue à la jeunesse qui peut aider à trouver des solutions durables à la lutte contre les crimes économiques, développer l’économie rurale, renforcer l’efficacité de l’administration publique, réduire les dépenses liées à la santé publique (par exemple) tout en se basant sur leur sens d’imagination, d’innovation et de créativité.

Sur le registre de la gouvernance sociale, il est possible de réussir à convertir les jeunes, grands bénéficiaires des services sociaux de l'Etat, en acteurs, catalyseurs et leaders des initiatives de haute portée sociale, dans le sens d’une « auto-autonomisation » pouvant être dupliquée et élargie. Pour ce faire, la jeunesse de chaque Etat, qu’elle se trouve à l’intérieur du pays ou dans la Diaspora, pourrait faciliter un transfert de compétence et de valeurs qui véhiculent le travail, l’amour de la patrie, le sens de la collaboration, de la diversité et de la tolérance entre ethnies, classes et castres sociales.

Pour y arriver, il requiert, tout banalement, que la jeune génération actuelle, mieux que par le passé, s’approprie les questions d’importance majeure pour la région à laquelle elle appartient et prenne ses responsabilités, tel qu’exige l'article 26 de la Charte africaine de la Jeunesse. ! 

C’est dans ce contexte que loin des grands et sporadiques fora dont les résultats font encore attendre, Zayrah Africa, une Agence de développement créée et gérée par des jeunes africains, à travers sa coordination régionale « Zayrah Sahel », a pensé à une mobilisation CONSTANTE, MENSUELLE des jeunes de la Diaspora de la Région du Sahel, au cours des « Samedi du Sahel ». Le simple but de cette initiative est d’accroître durablement la participation et la contribution des jeunes aux efforts de gouvernance de leurs pays respectifs et de la communauté.



Pour sa première édition prévue le 30 de Septembre 2017 à Dakar à l’Institut Africain de Management (IAM), le « Samedi du Sahel » articulera les discussions autour de : « comment tirer profit du dividende démographique dans la région du Sahel pour renforcer sa gouvernance ». Ce sera une conférence – débat  suivie de propositions, de recommandations et surtout d’engagements des participants à aider, même à un niveau micro, à l’édification d’une meilleure gouvernance, tant politique, économique que sociale, au sens de la Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance.

Ce numéro 1 des « Samedis du Sahel », qui regroupera des membres de la société civile, d’universitaires, de chercheurs, d’autorités politiques et étatiques et d’organisations de jeunesse de la région du Sahel et du Sénégal, permettra de proposer des recommandations pertinentes à l’endroit des décideurs pour une meilleure capture du dividende démographique dans la région afin de renforcer sa gouvernance.

Il faut souligner que ce sujet de discussion entre dans le cadre du thème de l’année 2017 de l’Union africaine, intitulé : « Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».


Zayrah Sahel est membre de la société civile Ouest et est basée au Sénégal. Il fait partie du réseau de Zayrah Africa basé en Afrique du Sud et présent en au Mozambique, en Tunisie, au Bénin et au Cameroun (à travers Zayrah Foundation). Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Coordonateur de Zayrah Sahel, Monsieur Michael MATONGBADA par email : info.zayrahsahel@gmail.com ou par téléphone : +221 77 476 79 46.

28 août 2017

Sur le combat de KEMI SEBA et les problèmes fondamentaux que pose le franc CFA

Un article de Marius Chabi, Économiste Béninois
Kimihurura, le 28 August 2017


Tous droits réservés à l'auteur de la photo.
Le combat et la cause de KEMI SEBA sont justes et sans équivoque. Si vous saviez comment les africains anglophones et lusophones nous traitent de cons et d'imbéciles! Mais comme on peut imaginer, lorsqu'on est resté longtemps dans une situation même misérable, on la prend pour normale et même satisfaisante. Un proverbe africain ne dit-il pas? "Celui qui n'a pas mangé la sauce d'une autre femme pense que c'est sa mère qui est la meilleure cuisinière au monde?" 

Plus loin, nous voyons dans l'attitude de défenseurs d'une certaine "légalité" (Kemi ne doit pas brûler un billet, la loi c'est la loi, ce n'est pas parce qu'on va sortir du FCFA que nos problèmes seront réglés, etc.) l'attitude même des personnes dont l'Afrique n'a pas malheureusement en réalité besoin... Ils sont pour la plupart des jeunes qui ont rêvé aller étudier en France ou en Europe sans succès donc ils ont développé un complexe d’infériorité vis-à-vis de l’Europe et de la France. Ils ne lisent pas (on sait que les africains lisent peu… mais eux ils passent leur temps à lire les postes sur facebook et croient que cela remplace la lecture), ils sont abonnés des chaînes françaises (TF1, RFI, France 24, Voice, etc.) et regardent les championnats de foot à longueur de journée; quand ils prennent leur vacances c’est aller les passer 100% hors d’Afrique comme si l’Afrique était répugnante, quand leurs frères africains font quelque chose d’extraordinaire, ils en sont frustrés tant que les autres n’ont pas donné son approbation, etc… La liste est longue! 

Revenons au sujet et faisons quelques rappels d’économie monétaire:
Comment la monnaie affecte le niveau de richesse d’un pays?
En Économie, on sait que le PIB (Produit Intérieur Brut) ou encore le niveau de richesse d’un pays est: PIB=C+I+G+ (X-M) ou C=dépenses de consommation, I= investissement, G=Dépenses du Gouvernement, X-M: Exportation moins les importations .
De cette égalité et surtout du signe (-) qui précède les importations, un pays qui importe plus aura tendance a être pauvre par rapport a un pays qui exporte plus. Comment comprendre le X-M?

Lorsque ce solde (X-M) est positif cela signifie que vous exportez plus en d’autres termes vous vendez plus aux autres pays. Comment pouvoir vendre plus? C’est simple, il suffit que les autres pays qui veulent acheter vos produits aient a dépenser relativement moins de leur monnaie. C’est–a-dire qu’en voulant acheter votre produits ou vos merchandise, cela leur revient “moins cher”. C’est la que se situe le PREMIER PROBLÈME du FCFA. 1 EURO= 655 FCFA et cela ne change pas! Plus important, 1 EURO = 1.19 USD, 1 EURO = 76.22 INR (Monnaie indienne) ; 1 EURO=3.77 Real (Monnaie Brésilienne) ; 1 EURO = 130 YEN ( Monnaie Japonaise), 1 EURO = 0. 92 Livre Sterling (Monnaie de l’angleterre), 1 EURO = 7.92 Yuan (Monnaie Chinoise).

Vous avez commencé à comprendre l’enfumage – lorsque le taux de change est supérieur à 1 vous êtes généralement mal positionné par rapport à l’autre monnaie! L’EURO est une monnaie forte sans aucun doute. Ceci signifie que les autres pays (hors EUROPE) devront “dépenser plus” pour acheter nos produits et plus subtil avec peu d’argent les Européens peuvent venir ramasser a vil prix nos produits et matière première. C’est ce qui se passe d’ailleurs! Le taux de change explique aussi entre autres les problèmes de compétitivité de l’Europe vis-à-vis de la Chine, du Japon et du Brésil, mais la n’est pas ce qui nous intéresse. 

La question que l’on peut se poser dès l’instant est: Qui fixe le taux de change alors? Et ceci est une question pertinente. La réponse simple est : C’est le gouvernement d’un pays à travers sa banque centrale. 

Mais c’est là le DEUXIÈME PROBLÈME AVEC LE FRANC CFA. Les gouvernements de la zone FCFA ne sont pas responsables de leur monnaie. C’est le tresor Francais (Ministere des Finances) qui a fixe le fameux 1 EURO=655 FCFA! C’est le même qui a décidé de la dévaluation du FCFA du 11 Janvier 1994 et plus récemment a poussé le FMI a considéré dévaluer le FRANC de la zone CEMAC en 2017 contre lequel le Cameroun s’est insurge.

LA SUITE APRES. Dans la suite, j’aborderai : l’inflation ,le taux d’intérêt (c’est-à-dire le prix auquel on passé l’argent qui sert à financer les entreprises qui créent la richesse et l’emploi) et enfin la guerre perdue d’avance du CFA dans la guerre des monnaie. Ces problèmes qui font que le FCFA n’est qu’une monnaie entièrement contre les Africains.

Quelque questions: Connaissez-vous le taux d'intérêt dans la BNP ou SG en France? Quel est le taux d'intérêt au Bénin de la même SGB? Qu'est-ce envenime les relations entre les USA et la Chine ces 10 dernières années?

SI vous êtes impatient et voulez en découvrir plus, lisez essentiellement ceci:
1) https://www.herodote.net/11_janvier_1994-evenement-19940111… (la devaluation et bref apercus sur le pouvoir d’achat 
2) https://www.goodreads.com/book/show/11515298-currency-wars (publie par un Chinois et lu par tous les officiels chinois pour comprendre la 3) https://www.amazon.fr/Sortir-lAfrique-servitu…/…/ref=sr_1_1… (Ce livre explique en details les mecanismes de l’esclavage) 4) https://www.amazon.fr/Limprovisation-%C3%A9co…/…/ref=sr_1_2…




11 juillet 2017

Appel à candidature - 8ème Cohorte du Corps des Volontaires de l'Union africaine

Délai de dépôt de candidature: Lundi 31 Juillet 2017 à minuit (TU+3)

Le Corps des Jeunes Volontaires de l’Union Africaine (CJV-UA), établie en 2010, est un programme de développement continental de l’union africaine conçu pour promouvoir le volontariat dans tous les États membres de l’Union africaine. Le programme vise à approfondir l’état de jeunes en Afrique en tant qu’acteurs clés dans le développement des objectifs et des buts de l’Afrique, favorisant leur participation à l’élaboration de
politiques ainsi que la conception et la mise en œuvre des interventions pertinentes vers la vision de l’UA : « l’Afrique que nous voulons ». Il rassemble les jeunes à partager les compétences, les connaissances, la créativité et l’apprentissage afin de créer un cadre plus intégré et prospère du continent entraînée par ses citoyens. Les possibilités de volontariat sont destinées à renforcer le professionnalisme et un sens de la responsabilité chez les participants, renforçant ainsi leur employabilité.

Critère d’admission:
 Les candidats doivent répondre aux critères suivants:
1) Citoyen d’un Etat membre de l’UA vivant sur le continent ou la diaspora africaine;
2) âgés entre 18 et 35 ans;
3) Avoir suivi une formation certifiée de niveau universitaire (vérifiable)
4) Etre disponible pour 12 mois de volontariat dans n’importe quel pays africain
5) Prêt à vivre et travailler dans un autre Etat membre de l’UA;
6) Maîtriser au moins une langue officielle de l’UA (Arabe, Anglais, Français,
Portugais);
7) Avoir au moins une année d’expérience vérifiable en tant que volontaire et une
année d’expérience de travail.

Les Jeunes professionnels africains sont recrutés pour servir pendant une période de 12 mois dans un États membres de l’UA autre que le leur. 
L’appel à candidature de la prochaine cohorte des volontaires de l’UA est du 11 au 31 juillet 2017 pour le déploiement en 2018.


13 mars 2017

APPEL À PROPOSITIONS DE PROJETS : ENCADREMENT DES JEUNES (HOMMES ET FEMMES) À DEVENIR CHAMPIONS DE L’ÉGALITÉ ENTRE HOMMES ET FEMMES ET DE L’AUTONOMISATION DES FEMMES


Conformément à la Décision de la Conférence de l’Union africaine n° : Assembly /AU /Dec.277 (XVI) et EX.CL/Dec.539 (XVI) sur le lancement de la Décennie de la femme africaine (AWD) et du Fonds pour les femmes africaines, l’UA a le plaisir de lancer un appel à propositions de projets dans le cadre du thème n° 10 de la Décennie de la femme africaine, notamment « l’encadrement des jeunes (femmes et hommes) à devenir champions de l’égalité entre hommes et femmes et de l’autonomisation des femmes », dont le contenu a été établi comme suit : « Dynamiser le mouvement des femmes africaines et encadrer les jeunes femmes et hommes responsables et professionnels tant en Afrique que dans la diaspora à devenir champions de l’égalité entre les hommes et les femmes et de l’autonomisation des femmes. »  

La mise en œuvre des thèmes de la Décennie s’inscrit dans le cadre de l’intégration du NEPAD dans les structures de l’Union africaine et conformément à la Décision n° Assembly /AU /Dec.333 (XVI) de la Conférence pour consolider les acquis réalisés et assurer la cohérence. Elle réaffirme également que la Décennie de la femme africaine constitue le cadre général de mise en œuvre de l’égalité entre hommes et femmes et de l’autonomisation des femmes (GEWE) et que le Fonds pour les femmes africaines est le vecteur de mobilisation des ressources conformément à la décision EX.CL.Dec.539 (XVI) (4) et appelle à l’appui des partenaires au développement.

La Commission invite par le présent appel à propositions, les États membres et les parties prenantes à soumettre leurs propositions de projet sur le thème : « l’encadrement des jeunes (hommes et femmes) à devenir champions de l’égalité entre hommes et femmes et de l’autonomisation des femmes ». Le thème n°10 de la Décennie de la femme africaine est pris au sérieux par la Commission de l’Union africaine et il est inscrit à l’ordre du jour du Sommet de l’UA de 2017 dans le cadre du thème « investir dans la jeunesse comme dividende démographique ».

L’Agenda 2063 a également donné une place importante aux jeunes hommes et femmes et, selon son Aspiration 6, la Commission de l’Union africaine entend assurer en 2063 : « Une Afrique dont le développement est axé sur les citoyens, s’appuyant sur le potentiel de ses populations, en particulier de ses femmes et de ses jeunes... » Ce fait prouve incontestablement la volonté et l’engagement des acteurs africains du développement à privilégier les jeunes femmes et hommes. Cette approche inclusive et centrée sur les personnes ne peut être atteinte que par l’autonomisation, l’encadrement et la promotion de la jeune composante de la population africaine. L’Agenda 2063 constitue la vision et la feuille de route de l’Afrique pour la réalisation de son plan de transformation endogène. En conséquence, il est donc nécessaire d’encadrer les jeunes africains.

Le Fonds est destiné aux jeunes femmes et filles à travers des initiatives de base, développées par :

a)             les États membres de l’Union africaine;

b)             les organisations de la société civile africaine s’occupant de l’encadrement des jeunes (hommes et femmes) à devenir champions de l’égalité entre hommes et femmes et de l’autonomisation des femmes.

c)              Les associations de jeunes

Les propositions seront financées pour une année au titre d’un montant maximal de trente mille dollars EU (30.000 dollars EU).

1-           Critères de sélection du projet dans le cadre du thème « l’encadrement des jeunes (hommes et femmes) à devenir champions de l’égalité entre hommes et femmes et de l’autonomisation des femmes » :

Les projets doivent se baser sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine. L’Agenda promeut un Cadre stratégique commun d’un changement inclusif pour le meilleur développement durable, l’égalité entre hommes et femmes et l’autonomisation des femmes.
Le projet ou programme devrait répondre a au moins des critères suivants :

a)            créer un environnement permettant au mouvement des  jeunes femmes africaines et de la diaspora de trouver une plate-forme pour interagir et apporter des changements décisifs et précieux à la situation des Femmes  en Afrique;

b)            sensibiliser et former les jeunes sur les inconvénients et les conséquences de l’exclusion, sur le fait qu’aucune femme ou aucun homme ne sera marginalisé ou exclu, sur la base du genre;

c)            Démontrer son engagement en tant que projet centré sur les personnes et former les jeunes sur l’égalité entre hommes et femmes et l’autonomisation des femmes et jouer un rôle légitime dans tous les domaines de la vie des femmes;

d)            engager et autonomiser les jeunes à avoir une approche basée sur le genre dans la prise de décision, tout en ciblant le développement durable;

e)            inciter les femmes africaines  à créer des mouvements et des initiatives visant à l’autonomisation totale des jeunes femmes dans toutes les sphères et à promouvoir leurs droits sociaux, politiques et économiques, y compris le droit de posséder et d’hériter des biens, de conclure un contrat, d’enregistrer et de gérer des entreprises et d’accéder aux postes de direction;
Créer
f)             organiser des activités de mentorat et de plaidoyer pour les jeunes femmes et hommes ruraux et des mouvements ou des coopératives de sensibilisation sur leurs droits tout en les aidant à avoir accès à des actifs productifs, y compris la terre, le crédit, les intrants et les services financiers.

2-           En plus des critères susmentionnés, les projets sélectionnés doivent :

a)            définir des priorités clés de mentorat et de plaidoyer au niveau continental, afin d’accélérer l’égalité entre hommes et femmes et l’autonomisation des femmes conformément à la vision de l’Agenda 2063 qui prévoit la pleine parité hommes-femmes, où les femmes occupent au moins 50% des postes publics élus à tous les niveaux et la moitié des postes de direction dans les secteurs public et privé;

b)            encourager l’adoption de politiques garantissant que les jeunes d’Afrique bénéficient d’une autonomie sociale, économique et politique, avec la mise en œuvre complète de la Charte africaine de la jeunesse et du Plan d’action de la Décennie qui en découle;

c)            travailler à l’élimination de toutes les formes d’inégalités systémiques, d’exploitation, de marginalisation et de discrimination des jeunes, et à l’intégration des questions relatives à la jeunesse dans tous les programmes de développement;

d)            soutenir les efforts d’éradication du chômage des jeunes en Afrique, tout en garantissant leur plein accès à l’éducation, à la formation, aux compétences et à la technologie, aux services de santé, aux emplois et aux opportunités économiques, aux activités récréatives et culturelles ainsi qu’aux moyens financiers et à toutes les ressources nécessaires pour leur permettre de réaliser leur plein potentiel;

e)            former, encadrer et promouvoir les jeunes femmes et hommes africains à devenir pionnier de la société de la connaissance en Afrique et à contribuer significativement à l’innovation et à l’entrepreneuriat;

f)             guider les jeunes africains et renforcer leurs connaissances en créativité, énergie et innovation pour qu’ils deviennent des moteurs de la transformation politique, sociale, culturelle et économique sur le continent;

g)            s’engager à sensibiliser et à promouvoir l’accès aux services et aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR) pour les jeunes d’Afrique;

h)           tirer parti des consultations régionales des jeunes pour une meilleure compréhension et appropriation de l’Agenda 2063;

i)             promouvoir les droits des jeunes, en particulier les droits des jeunes femmes pour la réalisation de l’Agenda 2063 ;

j)              créer une plate-forme pour la prise en compte les préoccupations des jeunes relatives à la migration, l’emploi et la mobilité, l’inclusion, la gestion de la diversité et la participation populaire;

k)            former les jeunes à devenir des acteurs actifs dans la gouvernance.



Présentation de la demande

1.            présentation d’une note conceptuelle brève et schématique conformément aux caractéristiques de la demande prévue à l’annexe. La note conceptuelle doit être présentée sous forme sommaire pour faciliter l’évaluation technique et l’approbation provisoire ou le rejet par le comité directeur. Elle ne doit pas dépasser une page;

2.            soumission d’une proposition de projet plus détaillée et bien formulée, conformément au modèle fourni (ci-joint), qui répond aux exigences opérationnelles, techniques et procédurales requises pour l’évaluation finale de la proposition.

La demande doit comporter les renseignements suivants :

1.            Une synthèse d’une page de la note conceptuelle (annexe) contenant :

-              les données de base (nom du projet, détails de gestion, durée, localisation géographique, contexte et justification du projet);

-              description du projet (justification, buts et objectifs, résultats escomptés, activités, indicateurs, bénéficiaires, entités et partenaires);

-              une brève présentation de l’agence d’exécution : 1) structures de gouvernance, gestion financière, suivi et évaluation, et plans de développement durable;

-              noms et coordonnées (numéros de téléphone, courrier électronique, etc.) des signataires.

2.            Document de Projet détaillé : cf. lignes directrices en pièce jointe

-              le budget détaillé en dollars EU (US $) et le matériel (disponible et nécessaire). Répartition : 50 % pour l’équipement et 50 % pour la formation et les frais généraux. Le Fonds pour les femmes africaines ne couvre pas les salaires.

-              coordonnées bancaires de l’organisation.
                                                                                                                            
Toutes les demandes doivent comprendre une lettre de recommandation des comités nationaux de coordination ou des ministères chargés des questions de genre et de la condition féminine. Les ONG et les OSC doivent fournir une copie de la lettre d’information envoyée à votre ministère des affaires féminines. Les versions papier des demandes doivent être envoyées par l’intermédiaire des ambassades respectives des États membres en Éthiopie, avec des copies électroniques soumises directement à la Commission, adressées à la Directrice - Direction des femmes, genre et développement, Commission de l’UA Fonds pour les femmes africaines au.15 Avril 2017.

Veuillez noter que la commission n’acceptera que les propositions qui ont été classées séparément selon le thème.

Cette annonce sera affichée sur le site Web de la Commission de l’UA http://www.africa-union.org

Le format détaillé dans lequel les notes conceptuelles doivent être soumises est disponible sur le site en anglais, arabe, français et portugais.

Les États membres et les organisations de base disposant de la capacité, l’expérience requise dans la mise en réseau avec les groupes de femmes, les coopératives communautaires, le secteur informel et la lutte contre l’inégalité entre les hommes et femmes sont encouragés à postuler.

Pour de plus amples informations ou précisions, veuillez communiquer avec Mme Mahawa Kaba Wheeler, Directrice - Direction femmes, genre et développement (DFGD), Tel : +251 11 518 21 12 – email : Kaba-WheelerM@africa-union.org; M. Adoumtar Noubatour, Fonctionnaire principal de programme, Tel : +251 11 518 21 11- email : adoumtarn@africa-union.org ; Mme Fiorella De Pede, email : FiorellaP@africa-union.org. Tel. : +251115182115.




04 janvier 2017

Postulez: Programme de bourses d'études pour le développement du Leadership -MINDS


MINDS offre des bourses aux Africains qui souhaitent poursuivre des études postuniversitaires en Afrique, en dehors de leurs propres pays. Grâce à des activités sur mesure de développement de leadership, le programme de bourses d'études MINDS vise à nourrir les leaders qui ont une mentalité de développement continental; Qui faciliteront la cohésion et la coopération entre les pays africains. 

Les bourses MINDS sont applicables aux études à temps plein d'une ou deux années de maîtrise ou de maîtrise dans l'une des institutions privilégiées MINDS en Afrique. MINDS ne prescrit pas le cours à étudier. La bourse d'études couvrira une partie ou la totalité des dépenses ci-dessous, selon qu'une bourse d'études partielle ou complète est attribuée:
  • Frais de scolarité,
  • Hébergement et repas,
  • Un billet de retour par durée d'études,
  • Une allocation fixe.
Les personnes ayant une vision panafricaine, une capacité de leadership démontrée et un excellent dossier académique qui souhaitent étudier ailleurs sur le continent africain, en dehors de leur pays d'origine, sont invitées à faire leur demande de bourse.  

Critère d'éligibilité:

Les bourses d'études seront accordées à des candidats méritoires suivant un processus de sélection très rigoureux. Pour être éligible à faire votre demande, vous devez:
  • Être ressortissant d'un pays africain résidant dans un pays africain;  
  • Avoir été formellement accepté par une ou plusieurs institutions préférées de MINDS pour poursuivre des études de troisième cycle au cours de l'année suivante; (Cliquez ici pour avoir la liste des institutions universitaires)
  • Avoir obtenu au moins 70% dans chaque cours / matière au cours des deux dernières années d'études;
  • Produire des preuves de leadership ou potentiel de leadership démontré en fonction des questions / exigences énoncées dans le formulaire de demande;
  • Soumettez un formulaire de demande en ligne complet (voir ci-dessous) avec la documentation requise.
Demande de bourse MINDS

MINDS reçoit actuellement des demandes d'étudiants pour l'année académiques 2017. Si vous répondez aux critères d'admissibilité ci-dessus, vous pouvez soumettre votre demande en cliquant sur le lien ci-dessous. 

Si vous répondez aux critères d'admissibilité ci-dessus, vous pouvez soumettre votre demande en cliquant sur le lien ci-dessous. Veuillez avoir les documents suivants numérisés, enregistrés et prêts à être téléchargés. Tous les documents téléchargés doivent être en format PDF. Chaque pièce jointe ne peut pas dépasser 2 Mo de taille.
  • Une copie de la page de données / bio de votre passeport.
  • Un relevé de notes / relevé de notes académique timbré des deux dernières années d'études.
  • Une copie de la ou des lettres officielles d'acceptation de l'université ou des universités. La lettre doit:
  • Être adressé au demandeur.
  • Indiquer le degré auquel le demandeur a été admis à étudier.
  • Indiquer l'année universitaire à laquelle le diplôme à obtenir commencera.
  • Indiquer la durée du cours (par exemple, un an).
  • Une copie d'un permis d'études ou d'un visa valide ou une preuve de la demande.
  • Un curriculum vitae détaillé ne comportant pas plus de quatre (4) pages recto seulement.
  • Deux lettres de référence (maximum de 3 pages chacune) portant sur la démonstration d'intégrité, la compétence et / ou le potentiel du candidat en tant que leader et son engagement pour le développement du continent africain.       
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